Bernard Gauthier, alias Rambo, se lance en politique québécoise. En écoutant « Rambo » Gauthier s’exprimer lors de son point de presse, j’ai ressenti qu’il s’agissait au fond d’un être sensible au sort des Québécois. Lorsqu’il s’exprime, il « parle peuple » et met la lumière sur des peurs: peur de l’establishment, peur de l’autre, peur d’une guerre civile, peur que des Québécois de région n’aient pas à manger…
Ça ne prend pas la tête à Papineau pour comprendre que Bernard Gauthier est un gars sensible sous les apparences d’une brute. À étudier sa personnalité, on comprend qu’il est prêt jusqu’à intimider pour arriver à ses fins. Mais sous ce caractère intimidateur, je décèle un être hypersensible, un père de famille conscient de son rôle de pourvoyeur et de protecteur. Il ne s’en fait plus des hommes comme lui. Genre de chevalier des temps modernes, il réussit à séduire avec la virilité de son approche.
Bernard Rambo Gauthier s’exprime librement sur la place publique. Je sens dans son regard et dans sa voix que le sujet du futur des Québécois lui tient à coeur.
Comme voix des gens en région, Rambo Gauthier se présente comme une sorte de frein au progrès dans l’échiquier politique néolibéral. Il porte plusieurs chapeaux, mais le chapeau qui me semble le mieux lui aller, c’est l’étiquette de « l’homme de terrain », proche du peuple, qui vient du peuple et qui l’écoute.
Il est trop tôt pour établir avec certitude les traits de personnalité dominants chez Bernard Rambo Gauthier. Je soupçonne qu’il soit passé maître dans l’art de la tromperie. En ce sens, celui-ci pourrait nous étonner dans le futur en laissant paraître son côté plus sensible. Il pourrait même manipuler la population en chignant et en feignant s’intéresser à des sujets dont il se fout en réalité.
Si Bernard Rambo plait actuellement au public, je pense que c’est en raison de sa manière toute efficace de nommer les peurs et de proposer une solution (qui passe par lui) pour les régler.
C’est un peu la logique suivante:
- Peur X Rambo = Solution.
- Peur X Parti Libéral = Plus de peur.
Un dossier à suivre…
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