La course à l’élection de Valérie Plante de Projet Montréal à la mairie de Montréal s’est faite sur un ton positif et rassembleur similaire à celui du premier ministre Justin Trudeau. Le PM du Canada avait lui aussi misé sur une approche positive. Ils sont tous deux des gens charismatiques, chaleureux et souriants.
Pour bien saisir la personnalité de Valérie Plante, je vous invite à regarder cet épisode des Francs-Tireurs où la politicienne était tout sourire:
Sur le terrain, les électeurs veulent du changement sans nécessairement savoir exactement ce qu’ils veulent. Nous sommes à une drôle d’époque où le vrai monde cherche à changer la politique. Dans la rue, le peuple cynique dit que les politiciens sont tous les mêmes: corrompus, vendus, incompétents…
C’est dans ce contexte qu’une nouvelle venue à la mairie de Montréal semble tout à fait à propos. Valérie Plante a su se faire un chemin dans un monde d’hommes et briser le plafond de verre. Comme première maire (ou mairesse, c’est selon), elle remporte la bataille pour le pouvoir de la ville.
En s’opposant à la vieille garde et en proposant des modèles alternatifs, les électeurs proposent un état de chose en changement perpétuel. Ils forcent la classe politique à se réinventer sans cesse. Justement, les gens des communications savent qu’une image de politicien, ça passe aussi par une pancarte électorale accrocheuse. Que de slogans creux avons-nous entendus ces derniers temps! Pour jouer à créer votre propre slogan niaiseux, visitez https://slogancreux.xyz/ .
Renouveler l’image même de la politique représente une tâche énorme. Il faudrait déjà savoir vers quel modèle alternatif on veut s’associer comme communauté.
Si vous aimez ce billet, vous aimerez aussi:
Cet homme d’affaires se faisait refuser des contrats à Québec… Voici pourquoi!
Le problème de la corruption au Québec et de son manque d’incarnation