Je reste dans un quartier (Limoilou/St-Roch) où il y a un sushishop à environ tous les kilomètres.
Cette semaine, j’ai appris comment mal vendre des sushis. Je vous partage mon expérience.
En une journée très chaude de mai, les gens cherchent des produits frais et santé qui pèsent peu sur l’estomac. Solution idéale: sushis!
C’est donc en allant moi-même dans un restaurant à sushis que j’ai découvert l’une des pire expérience-client de ma vie. Les clients entraient un à un dans le restaurant et le frigidaire à mets préparés était vide. Il y avait une employé qui faisait le ménage et qui ensuite passait son temps à son ordinateur personnel. Les serveuses/préparatrices de sushis s’empressaient de refuser chacun des clients parce qu’elles approchaient la fermeture: « Ça va vous faire 30 minutes d’attente… »
Assis à attendre mon repas, je voyais défiler devant moi les 15$ à 45$ d’argent facile dépensés par ses clients s’envoler un par un. Par chance, nous étions à la fin du chiffre et il ne restait plus que trente minutes à servir les clients. Imaginez si ça avait été ainsi toute la journée!
Si j’avais été le patron de cet établissement, j’aurais été en tabarn&!. En l’espace de trente minutes, ces deux serveuses avaient perdues l’équivalent de 100$-150$ de profit parce qu’elles n’avaient pas pris la peine de remplir le réfrigérateur suffisamment en milieu de journée. Personne n’avait prévu qu’en temps chaud, il y aurait plus de clients. Pourtant, c’était prévisible! La faute revient vraiment au patron de l’établissement qui n’a pas prévu le coup à l’avance…
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